Pb I : qu’est ce qui distingue le mâle d’une femelle ?
I- le phénotype mâle et le phénotype femelle
Rédiger dans un tableau les différences entre mâle et femelle
bilan:
Pb II : comment l’appareil génital de l’embryon se différencie-il en mâle ou femelle?
II – la différenciation de l’appareil génital femelle et de l’appareil génital mâle. TP 1 ou livre p 236-237-
Documents annexes pour le TP1
a- Q1 et 2 p237
Doc. 1 à 3 : page 236-237
- Avant 8 semaines, les examens échographiques ne permettent pas de dire quel sera le sexe de l’enfant à naître.
- De plus, le document 3 montre l’existence à cette date d’un stade initial commun aux deux sexes. Il présente deux gonades d’aspects identiques et deux systèmes de canaux (canaux de Wolff et canaux de Müller).
- Par la suite, les gonades deviennent des testicules ou des ovaires.
- Puis une seule catégorie de canaux va se développer, l’autre disparaissant : les canaux de Wolff se maintiennent pour les embryons masculins alors que ce sont les canaux de Müller qui perdurent pour les embryons féminins.
Doc. 2 et 3 :
1ère homologie : la gonade.
- Les deux sexes possèdent une paire de gonades formées à partir des gonades indifférenciées : testicules du côté masculin et ovaires du côté féminin.
2ème homologie : les canaux.
- Les voies génitales font communiquer les gonades avec l’extérieur.
- Cette homologie n’est qu’apparente car les canaux masculins et féminins dérivent de deux structures embryonnaires différentes : les canaux de Wolff et de Müller.
3ème homologie : les organes externes.
- Il y a des structures dérivées du tubercule génital (pénis ou clitoris) et des structures dérivées des tubercules labios crotaux (scrotum ou lèvres).
Bilan
- L’embryon de moins de 8 semaines présente une ébauche d’appareil génital identique (chez les deux sexes).
- La gonade évolue ensuite, soit en testicule, soit en ovaire et un seul des deux types de canaux va rester pour donner les voies génitales
Pb III : Quelle relation y a-t-il entre caryotype et le développement des ovaires et des testicules?
Hypothèse
Doc. 1, 2, 3 et 4 : Page 238-239
Doc. 1 :
ON OBSERVE QUE :
- La présence d’un chromosome Y est systématiquement associée à un phénotype
- globalement masculin, alors que son absence donne des phénotypes plutôt féminins.
CC -c’est la présence ou l’absence du chromosome Y qui détermine le sexe de l’individu.
- La fertilité ou la stérilité constatées semblent liées au nombre de chromosomes présents.
Doc. 2 :
ON OBSERVE QUE :
- Garçon XX : pour un des deux X, un fragment a été remplacé par un fragment de chromosome Y.
- Fille XY : un fragment du chromosome Y est remplacé par un fragment de chromosome X.
CC :
- le fragment du chromosome Y échangé est responsable de la masculinisation de l’embryon. Il doit donc porter un gène de masculinisation.
Doc. 3 et 4 :
On observe que le chromosome Y porte un gène masculinisant nommé SRY.
- Ce gène permet la synthèse d’une protéine nommée TDF qui est capable de se fixer sur l’ADN.
- Cette fixation va activer d’autres gènes responsables de la construction effective du phénotype masculin.
- En l’absence du gène SRY et de la protéine TDF, les gènes de masculinisation ne sont pas activés et l’embryon va évoluer spontanément dans le sens féminin.
Bilan
- La présence du chrom Y détermine un développement masculin de la gonade. Il porte un gène masculinisant nommé SRY.
- En l’absence de chrom Y et donc du gène SRY, la gonade devient un ovaire
- + schéma bilan
Exercice p 240-241
Doc. 1 :
On observe que :
- L’évolution d’un embryon castré se fait toujours dans un sens féminin.
Ccl:
L’ovaire n’intervient donc pas, et c’est bien la présence ou l’absence de testicule qui détermine le sens de la différenciation des voies génitales.
Doc. 2 et 3 :
On observe que :
- Le free-martin correspond à la masculinisation d’un embryon féminin, due à la présence d’un jumeau masculin.
- La seule communication possible entre les deux embryons est la voie sanguine.
CCl :
- il y une influence hormonale pour cette masculinisation.
On observe que :
- l’injection de testostérone, une hormone produite par le testicule, stimule le développement des canaux de Wolff.
CCl :
- Les expériences de Jost le confirment
Doc. 4 et 5 :
On observe que :
- Les personnes atteintes du syndrome d’insensibilité aux androgènes ont un caryotype normal.
- La gonade évolue donc en testicule qui va produire les deux hormones masculinisantes : testostérone et AMH.
- Les cellules de ces individus ne sont pas sensibles à la testostérone qui ne peut donc pas jouer son rôle : les canaux de Wolff ne sont donc pas stimulés et disparaissent.
- Les organes génitaux externes n’évoluent pas vers le sens masculin et sont donc typiques d’un phénotype féminin (clitoris, lèvres, vagin).
- Par ailleurs l’AMH joue son rôle et provoque la disparition des canaux de Müller, il n’y a donc ni trompes ni utérus.
Bilan
- Le testicule produit de la testostérone qui stimule le développement des canaux de Wolff en épididyme et canaux déférents.
- Il produit également de l’AMH responsable de la disparition des canaux de Müller.
- En l’absence de ces deux hormones (non secrétées par un ovaire), les canaux de Wolff disparaissent et ceux de Müller se développent spontanément en utérus et trompes.